La tableau date du début des Han (206 avant JC à 200 après JC)

En 1973 , des archéologues chinois ont trouvé un rouleau dessiné sur une étoffe de soie en couleurs dans le tombeau N°3 des Han de Mawangdui près de Changsha reprédentant 44 personnages de tous âges et des deux sexes dans diverses postures de Daoyin qui signifie tirer et guider le Qi.

Petit rappel historique:

 

 Les techniques utilisées pour cultiver l'esprit et  préserver la santé sont apparues à une époque très reculée de l'histoire chinoise.

Jusqu'à -206 : Apparition du concept des trois énergies : ciel /homme / terre .

De 206 à +502 : Se développent trois écoles de Qi Gong , on travaille le Qi grâce à la pensée afin de permettre un meilleur travail de l'énergie .

De 502 à 1911 : Le travail concernant le Qi atteint un très haut niveau .

Le Qi Gong s'adapte à la pratique des arts martiaux dans le temple de Shaoling et sur les monts Wu Dan et Emeï .

Pendant cette période , le général Yue Fei met au point la série d' exercices de santé appelée les Huit Pièces de Brocart ou Ba Duan Jin.

Les méthodes de Qi Gong basées sur la position de corps , la respiration et le contrôle de la conscience permettent ainsi de développer l'énergie intérieure .

Source: Mutine Newsy Mars 2011

Le Qi Gong signifie littéralement "maîtrise de l'énergie". La culture orientale considère que l'homme, nourri par la terre et relié au souffle de l'Univers, est énergie. Ce "Qi" souffle à l'intérieur du corps à travers les méridiens, entre et sort par les nombreux points d'acupuncture qui le relie au cosmos et à l'environnement.

Grâce à un travail de souffle, cette discipline chinoise millénaire aide à la circulation des flux énergétiques. Le Qi Gong vise à réconcilier le corps et l'esprit, à recouvrer une vitalité minée par la vie urbaine.

Les mouvements lents non violents, contrôlés et associés à des exercices de respiration et de concentration de l'esprit permettent de relâcher les tensions qui s'accumulent. Il allie la relaxation mentale, l'assouplissement corporel et le plaisir de se mouvoir en harmonie dans l'espace.

Pour parvenir à l'harmonie du geste et du souffle, on porte simultanément son attention sur les diverses parties du corps impliquées dans le mouvement et perçues globalement comme une unité, de telle sorte que le mouvement ne soit jamais "mécanique", mais devienne "organique"